L'Histoire du Tavernier n°2

par **Dark_NekoChan** Mar 31 Mar - 19:22

c'était une jeune femme belle, gracieuse et élégante, qui entra ce soir là dans la taverne Bois-Dur.
Elle avait l'air d'avoir passé une rude journée car son maquillage dégoulinait, et ses yeux étaient rouges et affreusement gonflés. Mais la question que tout le monde se posait n'était pas "Qu'est ce qu'une femme de son rang fait là ?" ou encore "Pourquoi mon poulet est trop cuit ?" mais plutôt : "Pourquoi des seins aussi ENORME !?".
Elle s'accouda au comptoir, dévoilant un profond, très profond décolleté au Tavernier, qui avait l'air totalement impassible à ces charmes.
- Avez-vous une boisson forte ? demanda t-elle, j'ai passé la pire journée de ma vie....
Le Tavernier lui servit son alcool le plus fort, le fameux Gleurk, issu des plus grandes distilleries orcs. Elle le remercia d'un hochement de tête et commença à conter son histoire:
- J'ai appris que mon mari, le parti le plus riche de Fraigott, me trompait avec de vulgaires paysannes aux seins si fermes et si petits, qu'on ne risquait pas de mourir étouffé comme avec les miens m'a t-il dit.... Mais regardez les !!
Elle posa avec fracas sa généreuse poitrine sur le bar.
- Ce ne sont pas la des seins fermes !? Jamais ! Au grand jamais on ne m'a humilié de la sorte !
Puis, devenue hystérique, la jeune femme bu son verre de Gleurk cul-sec et se sentit soudainement... Fort bourrée.
Se relevant de son siège avec fierté, elle se tourna vers son assemblée de mâles désabusés, on eu même perçu un bougre hurler: " A poil ! Enlève tes v'tements mets toi toute nue !".
Titubant, elle s'avança avec difficulté vers la cheminée, et l'alcool lui étant monté à la tête, elle s'écria:
- Regardez ! J'suis un dragon !
Et ce qu'il devait arriver, arriva, un torrent de vomi s'abattit sur la carpette, qui n'avait rien demandé, près de la cheminée. Elle s'affala dans la banquette près du feu et perdit connaissance.
Le Tavernier cru bon de la porter dans ses bras, de la déposer dehors à côté de la porte de son commerce, et de la laisser seule, avec pour se protéger de la pluie battante et du vent, une simple couverture.